Introduction - [ Remonter ]
Bien
que je ne nie pas les incontestables avantages (et qualités !) des
objectifs "zoom", j'ai toujours été un grand amoureux des objectifs à
focale fixe.
L'arrivée
du 5D Mk II a valu de ma part un regain d'intérêt pour ces optiques. Je
n'ai pas choisi cet appareil sur le critère de la résolution, mais
force est de reconnaître qu'avec un peu de soin à la prise de vue, on
peut obtenir des images extraordinairement fouillées. Le soin implique
également de le coupler avec un objectif à la hauteur. Et pour le
moment, seul mon fétiche 50mm f/1.4 parvenait à en tirer le meilleur.
Un beau spécimen que je convoitais depuis longtemps viens de rejoindre la famille : le Canon EF 85mm f/1.8 USM
Il
n'y aura de vrai article de fond le concernant seulement quand j'aurais
suffisamment de recul à l'usage de l'objet, et rassurez vous, les
méthodes scientifiques habituelles (ressenti personnel, pifomètre,
balance de cuisine... celles qui font la différence !), seront bien
évidemment employées.
Mais comme mes confrères, je vais faire avant un pré-regardage (preview in langue of Shakespeare) de cette optique, avec quelques premières impressions.
Car
elles sont plutôt positives, d'autant que cette référence fait partie
des "trucs qui traînent" au sein du catalogue Canon, à l'image du
70-200 f/4 série L, c'est-à-dire d'un rapport qualité / prix si
agréable qu'il en serait presque suspect... Celui-là, sorti en 1992,
vaut dans les 350 € environ (neuf, sans pare-soleil, et 240/280 € en
moyenne en occasion) est bigrement de bonne qualité, bien construit,
sympathiquement auto-focusé, avec, tant qu'on y est, une qualité
d'image réputée.
Voyons cela de plus près, dans la vraie vie.
Description générale - [ Remonter ]
Nous
voici donc en présence d'un objectif de la catégorie "expert", gamme
intercalée entre les "amateurs peu fortunés", riche en plastiques
divers mais avec quelques pépites dedans -comme le 50mm 1.8-, et les
prestigieux série "L", au tarif parfois aussi justifié que
rigoureusement hallucinant.
D'ailleurs,
les habitués auront reconnu immédiatement une certaine similitude avec
le 50mm f/1.4, de même catégorie, au point de vue esthétique. Et comme
ce dernier est fort répandu, et que les potentiels intéressés par le
85mm pourraient bien avoir ce 50 déjà en leur possession, il serait
peut-être sympa de les comparer visuellement et physiquement.
N'hésitez pas, c'est gratuit !* : Passez la souris sur l'image pour voir une belle animation!
*(offre réservée aux particuliers dans la limite des stocks disponible, etc... etc...)
Notons
en substance de subtiles différences : le 85mm est de finition
comparable à celle du 50mm, et même un peu meilleure à mon goût. Son
mécanisme auto-focus, interne, est plus silencieux et ne provoque pas
l'allongement du fût de l'objectif. à l'image du 50mm, la lentille ne
tourne pas lors de la mise au point, à vous donc, les joies du filtre
polarisant et autres. Vu que nous sommes dans les parages du
dispositif, la bague de mise au point est plus agréable (mais mon 50mm
à pas mal de kilomètres au compteur et la bague également, la
comparaison est difficile en pareilles conditions...).
La lentille du 85mm est sensiblement plus exposée que sur le 50mm.
Quelle incidence sur la résistance aux lumières parasites ?
Rien de préoccupant, comme nous le verrons plus bas.
La
lentille frontale du 85mm est plus exposée que celle du 50 à la fois
-théoriquement- aux lumières parasites (flare) mais également
-réellement- aux agressions physiques. Si le pare-soleil du 50mm
n'inspire pas de commentaires particuliers et se trouve de bonne
facture, avec un bon système de fixation, il en va autrement de celui
destiné au 85mm : ne comptez pas trop dessus comme protection contre
les chocs. Si la lutte contre les lumières parasites est assurée, la
discutable qualité du système de fixation laisse perplexe : une sorte
de clipsage assez lâche, limite branlant "quinquaille" et de toute
évidence d'une robustesse limitée. Franchement, un si bel objectif avec
en remorque un truc pareil, cela reste difficilement compréhensible.
N'était-il pas possible de reprendre le système éprouvé sur le 50 mm et
tant d'autres ?
Bon,
ne boudons pas notre plaisir sur cette fausse note ( d'autant que
l'objet n'est pas livré en série mais en option ) car en dehors de ce
litigieux accessoire, que du bonheur ! L'objectif est vraiment plaisant
à la prise en main et inspire confiance sans délai : dense, lourd,
juste ce qu'il faut. Tactilement parlant, c'est du tout bon.
Extérieurement,
pas de grande surprise pour du Canon "Expert", on y retrouve les
ingrédients classiques inhérents à cette catégorie :
La
-rudimentaire- fenêtre de distance de mise au point est présente, avec
le décalage iR pour les "argentistes" qui pratiquent ce mode de prise
de vue.
Le
commutateur autofocus ou manuel sur le côté gauche, doté d'un petit
bossage rend sa manipulation plus aisée. La mise au point est
débrayable, c'est-à-dire qu'elle peut être reprise et affinée par le
biais de la bague de mise au point, y compris en mode auto-focus "one
shot", donc sans toucher à ce commutateur au préalable. Agréable avec
un 85mm à grande ouverture, mais pour plus d'efficacité, de confort et
une réelle pertinence de cette fonction, il est vivement recommandé de
disposer d'un couple dépoli / viseur adéquat.
On
notera au passage que si la bague est douce et fluide, un quart de tour
suffit pour balayer l'intégralité de la plage de distance. Rapide,
certes, mais cela sera peut-être un peu léger côté démultiplication
suivant les habitudes de chacun. A titre personnel, j'aurais bien pris
une petite rallonge de course...
Baïonnette métal, et filetage frontal en 58mm, diamètre répandu et gage de filtres assez bon marché.
Si
nous avons pu voir en image d'intro de cet article son montage sur un
boîtier "lourd", qu'en est-il sur un boîtier plus compact ?
(Subjectivement)
sur le modèle illustré, c'est-à-dire un Canon EOS 450D sans poignée
grip optionnelle, nous avons une tenue en main naturelle, donnant un
ensemble équilibré, agréable et sans disproportion notable entre le
couple boîtier / objectif. L'ajout d'un "grip" améliorera sans doute
cet agréable constat !
Le
flash intégré reste pleinement utilisable en pareille configuration, y
compris avec le pare soleil ( le modèle ET-65 III prévu à la base pour
le 24x36, s'entend), et sans projection d'une ombre disgracieuse.
Et
c'est heureux , car cette petite source d'éclairage est souvent
utilisée pour améliorer le rendu d'un portrait improvisé, ou pour
déboucher un léger contre-jour. |
Le flash intégré est utilisable
y compris avec le pare-soleil. |
Bon, pour la partie "dehors", fini. Place à "dedans", éclairé par ce diagramme "clic-droit-isé" chez son constructeur,
grâce à qui je peux, en parfaite adéquation avec ma paresse naturelle,
ne pas démonter mon exemplaire pour faire l'inventaire de son contenu,
ni employer mon spectromètre de masse favori, ayant prêté l'engin à
l'oncle du beau-frère de ma cousine (sacré Bécassine !).
Nous y trouvons :
neuf lentilles réparties en sept groupes
Un diaphragme 8 lames à ouverture pas tout à fait circulaire (plutôt
hexagonale), offrant une plage allant de f/1.8 jusqu'à f/22.
Distance de mise au point minimale : 85 cm annoncés par le constructeur (et confirmés : J'ai essayé, on peut ! )
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Côté dimensions (vérifiées ) :
Longueur hors monture : 70mm
Diamètre extérieur : 72mm
Poids : 395 grammes sans pare soleil, bouchons, etc...
Bref,
on reste dans des valeurs raisonnables, permettant d'emporter à loisir
cet objectif sur le terrain, car ce n'est pas ce modèle qui contribuera
à alourdir outre-mesure le fourre-tout du photographe.
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Et à présent, le moment tant attendu :
A l'usage - [ Remonter ]
Nota
: les tests ont été, pour l'instant, uniquement réalisés sur capteur
24x36 (5D et 5D Mk II). Les notions de bords, vignetage, etc... sont
donc plus critiques sur ces appareils. Les utilisateurs de capteurs
APS-C peuvent donc considérer que, monté sur leur appareil, ce 85mm
gagnera en homogénéité.
Les
85mm fixes sont rarement de mauvais objectifs. Il est vraisemblable
qu'à l'image des 50mm en 24x36, leur étude et formule de conception
sont "faciles" et solidement maîtrisées par les opticiens. Ce modèle ne
déroge pas à la règle.
Dès
la pleine ouverture, le piqué est élevé au centre, bon sur les bords,
et classiquement, dès que l'on "ferme" un peu de diaphragme (même pas
beaucoup ! ) c'est festival : le piqué augmente encore, ainsi que
l'homogénéité centre / bords s'ils sont sur un plan identique peu
reproductible -mire, par exemple- pour atteindre un niveau extrêmement
élevé, voire même, soyons sobres : époustouflant, et qui le restera à
toutes les ouvertures utiles, avec des détails tranchés et précis.
Eglise de Basse-Rentgen (Lorraine)
Détail de l'orgue Dalstein & Haerpfer
Canon EOS 5D Mk II
Canon EF 85mm f/1.8 USM
Pare soleil : non /
Filtre : non
f/11, 1/10 éme de seconde, 200 iso
Distance avec le sujet : environ 10 mètres.
Balance des blancs : automatique
Priorité hautes lumières : activée
Style d'image : standard
Réduction de bruit : par défaut / standard
Fichier RAW (.Cr2)
développé avec
Canon Digital Photo Pro 3.12.52.0
Réglage de netteté : 4
Cliquez sur la photo pour
une vue en pleine taille.
( 5616 x 3744 pixels,
17 Mo )
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Que du bonheur ! C'est si "rasoir" que cela peut en être préjudiciable
en portrait, car c'est agressif y compris aux ouvertures de travail
classiques pour ce genre de pratique.
Pas
assez de recul sur les aberrations chromatiques grosso-modo, on est au
niveau du ... 50 1.4 aux bonnes ouvertures. C'est dire si "ça envoie
velu" et que c'est vachement limité pour ne pas dire carrément
négligeable. Toutefois, à pleine ouverture, un phénomène de franges
pourpres, difficile à reproduire, est présent sur les sujets fortement
contrastés dès que l'on s'éloigne du plan de netteté. Il régresse
sensiblement aux ouvertures utiles ( vu que la profondeur de champs
augmente ) et dans les faits, à moins que votre sujet soit C3-PO ou
R2-D2 sur fond noir, personnellement, ça ne m'a pas traumatisé
outre-mesure. Ce phénomène est par ailleurs souvent le lot d'autres objectifs similaires employés à pleine ouverture.
Histoire d'illustrer, voici un exemple volontairement outrancier
(j'insiste ...) à pleine ouverture et ou la mise au point a été, de
plus, légèrement décalée (ce qui explique le côté un peu flou de
l'extrait, dans les faits, mise au point correcte, le piqué est
excellent ) pour simuler une zone "juste hors focus" :
Evidemment,
pour cet exemple (encore une fois quitte à me répéter, pris dans des
conditions largement exagérées) aucune correction logicielle n'a été
appliquée.
La
distorsion est (quasi) nulle. Peut-être qu'en s'acharnant sur mire, on
arriverait à mesurer un micro pouillème de défaut ? Il ne resterait
plus qu'à inventer l'unité de mesure adéquate pour la quantifier... le
centième de pouillème ?
Côté
vignetage, bien entendu plus prononcé sur 24x36, on ne peut pas passer
à côté, mais encore, il convient de souligner qu'on a vu pire dans la
catégorie. En tout cas, il est assez esthétique et bienvenu (à mon goût
s'entend...) et facile à corriger.
Sur 24x36 :
Vous
pouvez passer la souris sur les images ci-dessous pour voir les
modifications résultant d'une fermeture du diaphragme, et d'une
correction logicielle via Canon Digital Photo Pro 3.12 de la même image
réalisée à pleine ouverture.
Sans correction
de f/1.8 a f/4
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Avec correction
f/1.8 sans / avec correction logicielle
|
En parlant de béquille logicielle, malgré l'âge relatif de l'objet
(plus de vingt ans tout de même !) et son apparition à une période exclusivement
argentique*, il est parfaitement reconnu par un appareil numérique
récent équipé de fonctions de correction "à la volée" (les résultats
obtenus sont alors sensiblement identique à celle effectuée via
logiciel illustrée ci-dessus ) :
L'objectif est reconnu sans souci sur un appareil numérique récent.
* Un
peu d'histoire contemporaine photographique : l'objectif EF 85mm f/1.8
USM a été lancé en 1992, or le premier boîtier reflex numérique Canon,
le
DSC-3 réalisé en collaboration avec Kodak,
n'est sorti qu'en... Juillet 1995, assorti, il convient de le préciser,
de volumes de vente des plus confidentiels, du fait d'une production
réduite, un tarif inaccessible (7 à 10 fois le prix du plus haut de
gamme des appareils argentiques du constructeur) et une qualité d'image
disons... "prometteuse". Le numérique commencera à se "démocratiser" et
devenir crédible tant en qualité qu'en volume ultérieurement, à partir
des EOS D60, puis 10D / 300D (aka "Digital Rebel") soit aux alentours
de 2002-2003.
Sur
APS-C, le phénomène est bien entendu nettement moins marqué, sans
correction, le phénomène est tassé dès f/2.8. Evidemment, la correction
logicielle en est encore facilitée, sans avoir a trop tirer sur la
corde.
Point apprécié d'un 85 à grande ouverture : les flous d'arrière-plan sont onctueux et agréables.
La
diffraction est vraiment contenue, f/16 exploitable ( au prix bien
entendu d'une petite baisse de qualité) y compris sur le capteur du 5D Mk II.
Conformément à sa bonne habitude, le 5D originel est légèrement
avantagé sur ce point. f/22 sera clairement à éviter sur les capteurs
hautement pixellisés, la dégradation de qualité étant alors franchement
marquée.
Le
flare : A priori, difficile de se prononcer... J'ai essayé de
reproduire des conditions quasi irréalistes : une photo, sans
pare-soleil, d'une nature morte. L'autre, avec ni plus ni moins qu'un
flash de studio réglé à forte puissance (+2 que l'illumination de la
scène, au bas mot ...)+ snoot, orienté directement dans l'objectif
suivant un angle d'environ 45°. Une légère sous-exposition en diminuant
l'éclairage clef devrait permettre de faire ressortir le phénomène
éventuel...
...voici les résultats :
Sans lumière parasite |
Avec lumière parasite |
Hum
... difficile à quantifier, on constate bien un très léger déficit de
contraste dans les rouges. Dans la mise à jour de cet article, d'autres
situations seront testées, histoire de voir si le phénomène
apparaissait en extérieur. Mais ce test confirme déjà mes premières
impressions, il est visiblement très résistant au phénomène.
L'auto-focus
est vraiment chouette : discret sur le plan sonore, et surtout,
étonnamment rapide tout en étant diablement précis, ce qui est heureux
sur une optique nécessitant une mise au point ultra-soignée en raison
des profondeurs de champ réduites en jeu dans certains cas de figure.
Il est de surcroît d'une remarquable régularité. Nota : sur tous les
appareils, je n'emploie que le collimateur central à la fois dans la
vraie vie, et dans le cadre de la rédaction de ce test. RAS sur tous
mes boîtiers avec cet objectif...
Totalement
décalé : On estime qu'un petit télé-objectif "macro", à l'image de
l'excellent Canon EF 100mm f/2.8 USM (dans la même catégorie que le
85mm de ce test), peut également (et c'est vrai dans une grande mesure,
avec quelques nuances tout de même ...) faire office d'objectif à
portraits.
Alors, pourquoi ne pas employer ... un 85mm comme objectif macro ?
Bon,
soyons clairs, ce qui va suivre est assez farfelu dans l'absolu. Le
100mm macro peut s'employer en portrait, le 85mm avec sa mise au point
à 85cm minimum, nous gratifie royalement d'un rapport de grandissement
de x0.13 ! Mais on a bien le droit de rigoler un peu, à plus forte
raison quand on dispose d'un jeu de bagues allonge immédiatement
accessible :
Canon EF 100mm f/2.8 USM Macro |
Canon EF 85mm f/1.8 USM + bague allonge 36mm |
Bon,
nous sommes grosso-modo au rapport 1:2 dans les deux cas (soit la
moitié des capacités du 100 macro, qui peut grandir au rapport 1:1 à sa
distance minimale de mise au point). Sur du grossi 100% écran, aux
zones où est effectuée la mise au point, c'est très agressif dans les
deux cas, avec bien entendu un léger avantage en faveur de l'objectif
spécialisé. Il faut dire que ce dernier est un des modèles "macro" dont
la réputation, non usurpée, n'est plus à faire.
Bref, avec la barre placée aussi haut, le 85mm, apte à dépanner en macro ? Soyons clairs : le 100mm macro est un vrai
objectif dédié. Le 85mm avec une bague allonge, permet de s'amuser, ou
un usage ponctuel sur trépied, mais question confort d'utilisation et
efficacité, c'est quand même pas gagné d'avance... Là où le 100mm est
un redoutable "tout terrain", que l'on utilisera sans scupules dehors
et à main levée, procéder ainsi avec le duo 85mm + bague est une
excellente méthode pour générer un taux de déchets considérables...
Conclusion provisoire - [ Remonter ]
Si
vous êtes équipé chez Canon, que vous cherchez un 85mm, en focale fixe,
à grande ouverture, que vous utilisez un boîtier bardé de pixels aussi
exigeant sur la qualité que vous-même, et accessoirement pas trop de
sous ?
Et bien, vous devriez sérieusement
considérer ce 85mm f/1.8 comme un candidat digne d'occuper votre
fourre-tout. Oubliez le pauvre pouillème de diaph en moins par rapport
à un "1.4", qui ne présente pas un intérêt si déterminant dans la
pratique, car nous ne sommes pas dans de l'optique de second choix ! Sa
qualité d'image hors normes, son autofocus aussi doux que nerveux, et
sa construction agréable, ne vous décevront pas ! (sauf ce fichu pare-soleil, définitivement... ok, je radote...) On regrettera peut-être la bague de mise au point, très agréable mais trop peu démultipliée pour certaines habitudes.
Toutefois,
si votre choix est encore flou sur l'utilité d'un 85mm car vous êtes
nouveau venu à la photographie, soyez prudent... En effet, il s'agit
d'un objectif "difficile", et monté sur un APS-C, il devient
l'équivalent d'un 135mm, à l'utilité pas évidente du tout... Vous
auriez meilleur compte, je pense, à faire l'acquisition d'un 50mm f/1.8
qui se transformera en équivalent cadrage, peu ou prou, de ce 85 mm sur
24x36, pour un tarif super accessible, et vous permettra de faire vos
armes en matière de profondeur de champ réduite.
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Dans
le cas contraire, que vous recherchiez un objectif pour la réalisation
de portraits, un petit télé compact efficace en photo de spectacles, ou
tout simplement pour disposer d'un excellent bon 85 mm lumineux et
qualitatif, le tout avec discrétion et dans un budget encore à taille
humaine, il paraît difficile d'être déçu par cette perle rare ! Il est,
à mon avis, également très recommandable pour les artisans photographes
sociaux (mariages, baptêmes ...) qui veulent ajouter une plus-value à
leurs images mais dont les finances sont encore limitées.
N'hésitez pas à réagir sur le blog ! Gratuit et sans inscription préalable.
Les "plus" :
- Qualité d'image de très haute volée
- Bel autofocus, silencieux, rapide et précis
- Qualité de construction agréable
- Discrétion remarquable
- Assez compact et léger
- Prix sans concurrent dans sa catégorie.
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Les "moins"
- Pare-soleil indigent !
- Franges pourpres ( occasionnelles et dans certains cas précis )
- Démultiplication de la bague de M.A.P. ( subjectif )
|
Autres ressources sur Internet - [ Remonter ]
Site du constructeur
The Digital Picture
Photozone ( APS-C 8 mégapixels ) ( APS-C 15 mégapixels ) - ( 24x36 )
Planete Powershot (Avis et retours d'utilisateurs)
Test de 5 objectifs 85mm en monture Canon (dont le EF f/1.8) sur Focus Numérique