Apprenons a Décoder un objectif

 

  1. Introduction
  2. Les bases immuables
  3. Il y a "mm" et "mm"...
  4. Les abréviations curieuses
  5. La distance de mise au point minimale
  6. Attention a l'appelation "macro" !
  7. Le diamètre du filetage
  8. Conclusion

 

- Introduction -

La vie du photographe amateur débutant est souvent confronté a l'excitant moment qui consiste a "casser la tirelire" pour acquerir "un bel objectif", souvent en remplacement du modèle fourni "avec le kit".

Bien légitimement, vu les sommes engagées, la pérenité de l'achat dans le temps (car bien choisi, cet objectif nouveau vous suivra bien plus longtemps que le boitier photo a l'ère du numérique ) pousse alors a comparaison, reflexions....

Malheureusement, tout semble pousser a rendre la tâche ardue ... termes ésotériques, des "mm", des "F/ quelque chose ..." des IS,OS, DC, APO, EX, VR, IS USM, HSM ... Nous avons alors comme le sentiment que l'on commence a nous faire tourner en bourrique !

Ajoutons le "facteur de conversion" propre au numérique, et la, on sombre lentement dans le désespoir. Et n'oublions pas l'autre question : "zoom" ou "focale fixe" ?

Prenons rien que par exemple l'inoffensif objectif d'un kit canon d'entrée de gamme. Que lisons nous ?

"Canon EF-S 18-55mm 1:3.5-5.6 IS" et "ø58mm"... Force est de reconnaitre que la simplicité n'est pas de mise, et encore, il reste bien sobre dans l'absolu, et battu a plates coutures par d'autres !

Nous allons ici donc tenter d'y voir plus clair. Commençons par un grand coup de balai, et ne retenons que les choses basiques et "simples".

Nota : Renseignez vous toujours auprès d'un revendeur qualifié, ayant pignon sur rue, en lui demandant conseil, quitte a payer un poil plus cher (et encore ...) car on achète pas un objectif a plusieurs centaines ou milliers d'Euros, comme un paquet de lessive, juste sur des "avis du net" qui ne sont qu'une vague base de fignolage, et sans au minimum essayer l'objet convoité.

 

- Les bases - [ remonter en haut de page ]

Abordons ce que nous allons trouver sur TOUS les objectifs, quelles que soient la marque. Les "immuables", les "obligatoires"...

La première chose que nous allons étudier, et qui conditionnera directement le choix de l'objectif, car c'est typiquement la "brique de base" : la "plage focale" dans le cadre d'un "zoom" (une focale, dans le cadre d'une "focale fixe" comme l'indique son nom).

Elle s'exprime en "mm". N'entrons pas trop avant dans le mode de calcul de cette valeur et retenons ceci :

Un chiffre plus faible désignera un plus grand angle, c'est a dire un objectif qui nous permettra, a position de prise de vue égale, "d'en faire rentrer plus dans le cadre" un chiffre élevé un plus long téléobjectif qui "rapprochera le sujet".

Il n'y a qu'une valeur sur une "focale fixe", deux sur les "zoom", qui eux, affichent deux valeurs : la minimale et la maximale couverte :

Cet objectif, de type "focale fixe", est un 50 mm et uniquement un 50 mm

17-40 mm : Cet objectif, de type "zoom", permet d'une simple rotation d'une bague, de couvrir toutes les "plages focales" du 17 mm au 40 mm.

D'autres exemples :

Plage couverte : de 18 a 55 mm

Nous avons affaire la a un objectif de type "longue focale", c'est a dire un téléobjectif. En attestent les plages couvertes : de 75 a 300 mm

Passons maintenant a un autre sujet, hô combien riche en interrogations (et en débats enflammés aussi sur les forums de discussion parfois) , l'ouverture ou même ... les ouvertures ! Car si les "mm" sont assez faciles a comprendre, l'ouverture est un peu plus ardue.

Cette valeur est "chiffrée" de la manière suivante, en incréments "entiers" cela donne :

1 - 1.4 - 2.0 - 2.8 - 4 - 5.6 - 8 - 11 - 16 - 22 - 32

Ce qui signifie donc que le chiffre le plus faible correspond ... a une plus grande ouverture (point de confusion classique pour le débutant en photo).

L'ouverture indiquée sur l'objectif est la "maximale" possible, c'est a dire la plus grande, mais sera modifiable a mesure que les conditions l'exigeront, bien entendu.

Plus le chiffre est faible (par exemple F/2.8) plus de la lumière pénétrera dans l'objectif et conditionnera par la même deux points : la facilité a travailler en basse lumière et plus variable suivant les objectifs: a "jouer" sur la "profondeur de champs". Elle aura une influence également sur la clarté de l'image affichée dans le viseur. Vu que l'on travaille pendant la phase de visée a pleine ouverture sur les appareils actuels, plus cette dernière est importante, plus "on y vois clair", CQFD.

Nota : Toutefois, au passage, ne vous ruez pas sur un objectif 4 fois plus couteux et deux fois plus encombrants juste parce qu'il "ouvre a 2.8"... nous y reviendrons plus en détail... Malgré un mythe tenace, l'ouverture maximale n'a aucune influence en elle même et ne présume pas de la qualité d'image délivrée par un objectif ! Il en existe de très bon qui "ouvrent a 4 au mini et meilleurs que d'autres qui "ouvrent a 2.8"

Il existe 3 possibilités :

Les focales fixe, n'ont qu'une ouverture maximale identifiée comme suit :


Ce 50 mm ouvre a F/1.8 au maximum ( 1:1.8 )


Autre 50 mm, plus haut de gamme, un peu plus
"génereux" car ouvre a F/1.4 ( 1:1.4 )


Ce 100 mm ouvre a 2.8 au maximum ( 1:2.8 )

 

Voici pour les focales dites "fixes", passons aux "zooms" :

Nous avons la deux cas de figure (vous devez vous dire "Pfffff .... histoire de simplifier tiens !" ;-) )


Ce 17-40mm ouvre donc a F/4 (1:4)

Rien ne change donc au point de vue "lisibilité", cela signifie que de 17 mm (et 18,19,20 mm... jusqu'au maxi, c'est a dire 40 mm) l'ouverture maximale est constante ( F/4) , car il s'agit d'un objectif dit "a ouverture constante". Il s'agit en règle générale d'optiques haut de gamme, avec des "plages" assez restreintes.

Mais il peut en aller autrement :

Aïe ... sur ce 75-300 mm, la "formule" change et deviens moins lisible d'un coup ! Décodons :

1 : 4 - 5.6

Cela signifie que notre objectif est un objectif dit "a ouverture glissante". C'est a dire qu'a mesure que nous allons "monter" en focale ("zoomer") l'ouverture maximale va baisser progressivement. Suivant un maxi de F/4 a 75 mm qui va progressivement devenir un maxi a F/5.6 a 300 mm. Dans les faits et pour ce modèle :

A 75 mm : F/4
A 100 mm : F/4.5
A 135 mm : F/5
Peu après 200 mm jusqu'a 300 mm, F/5.6

Ceci est une caracteristique somme toutes classique et qui concerne de très nombreux "zooms". Il entre donc deux fois moins de lumière passé 200 mm qu'a 75 mm.

Mais ceci ne concerne que l'ouverture maximale, et pas le reste fort heureusement : en effet, si vous reglez (ou si les automatismes de l'appareil règlent de leur propre chef) l'ouverture a 75 mm a F/5.6, il entrera autant de lumière qu'a 300 mm a F/5.6 ! Idem a 75 mm et a F/.8 qui restera identique a 300 mm F/8, etc ...

Par la même , ce "glissemment" sera également inexistant sitot passé la valeur maximale "minimale", soit 5.6 a 300 mm. Pour reprendre l'exemple précédent, a F/5.6 a 75 mm, le fait de "zommer" ne va pas faire varier la valeur qui restera a 5.6 .

C'est juste qu'on ne pourra pas "ouvrir" a fond de manière identique a 75 qu'a 300 mm.

Ces données, focale(s) et ouverture(s) varient donc d'un modèle a l'autre mais sont des valeurs standard, une norme, qu'utilisent chaque constructeur, point. Indépendemment de leur qualité optique intresèque, qui peut varier en qualité, un "Machin-optik 100 mm F/2.8" et un "Truc-opta 100 mm F/2.8", ont la même longueur focale, et la même ouverture.

 

- Il y a "MM" et "MM" ... - [ remonter en haut de page ]

A partir de ces bases, nous savons donc "lire" l'objectif que nous avons en main : une ouverture minimale, qui va conditionner la "luminosité" de l'objectif. Et une "focale", c'est a dire grosso modo le type d'objectif (grand angle, standard, téléobjectif ...)

La luminosité se comportera toujours de manière identique quel que soit l'appareil employé

Toutefois, il est important de noter un point : la longueur focale (mm) devra être adaptée au materiel que nous possèdons (et celui que nous envisagerons de posseder). Certes, un 100 mm par exemple, restera physiquement un 100 mm, mais ...

La déférlante numérique nous a en contrepartrie de ses avantages, hélas, apporté une troisième dimension, achevant de semer le trouble auprès des nouveaux venus.

Auparavant, en photographie classique argentique et en se cantonnant au monde des appareils photo "reflex" de type "24x36", le plus prisé des amateurs, les choses etaient simples et posées. Un 100 mm cadrait de même manière sur un Nikon "F", un Canon "A" un Olympus, Minolta, Leïca, Pentax ... Point final. D'ailleurs, on raisonnais plus en focale qu'en appareil, tel photographe etant un "mordu du 50mm", l'autre ne jurant que par le 35 mm, etc... qui corresponsait a un outil de travail, une vision, qui etait propre a chacun.

Il fallait juste, principalement lors de l'introcution d'automatismes divers, vérifier la monture, qui devait être compatible pour permettre un accouplement mécanique et parfois électrique satisfaisant entre tel appareil et tel objectif. Ce point n'a pas d'ailleurs varié aujourd'hui : On ne monte pas un objectif prévu pour une monture EOS Canon, sur un appareil de marque Nikon, par exemple. Et même au sein d'une marque, peuvent avoir lieu des variations, a vérifier lors de l'achat.

Le support d'enregistrement etait alors la pellicule "24x36" donc. C'est a dire un format unique sur tous les appareils amateur répandus. Ce qui expliquait donc que notre "100mm" cadrait comme le "100mm" concurrent de notre voisin de palier, confrère, ami, parent ...

Numérique : Cette pellicule est donc a présent remplacée par une surface électro- photosensible : le capteur, CCD ou CMOS. Dont il existe non plus une taille unique, mais plusieurs... Voici un exemple :

Deux appareils de même marque, d'encombrement similaire, et a priori fort semblables, a l'exception de points de détails. En effet, oulions les détails de type celui de droite est plus brillant car plus usé, la partie au dessus est plus "dodue", celui de gauche est plus anguleux, "40D" sur l'un" "5D" sur l'autre... etc ...

Mais avez vous vu LA différence marquante ?

Celui de gauche a un miroir (situé au centre de la monture d'objectif) deux fois plus petit que celui de droite !

Et devinez de quoi il en retourne pour le capteur, remplaçant la pellicule, et qui est derrière ? Et bien oui... il suit la différence de taille. L'appareil de droite a un capteur plus gros que celui de gauche. Ou plutôt l'inverse, comme nous allons voir.

Celui de droite est en fait un reflex dit "24x36 numérique". C'est a dire que son capteur fait la taille d'une vue sur une pellicule 24x36. Monter dessus un "100mm" cadrera comme les argentiques cités ci dessus (et qui suscita alors, il faut le dire, un ruée vive et justifiée sur ce modèle lors de sa sortie)

Celui de gauche est dit "APS - C". Son capteur est plus petit qu'une pellicule 24x36. Ce qui va impliquer que notre 100 mm verra sa focale "virtuellement augmentée". En effet, ce capteur, plus petit, va donc "recadrer" a travers notre 100 mm. Cela avantagera les "longues focales" qui se verrons "amplifiées". Mais au détriment des grand angles, qui se verrons "diminués" a valeur en mm identique.

Voici les facteurs multiplicateurs a appliquer quand on est équipé d'un "APS-C" :

Chez Canon, il existe 2 facteurs, oublions l'un (qui ne concerne que des appareils très haut de gamme, de la série "1D") en ne gardons que l'autre : il faut multiplier par 1.6 la valeur en mm, notre "100mm" se comportera comme un "160 mm" donc (1.6 x 100mm).

Chez Nikon, Pentax et Sony, c'est x1.5, notre 100 mm devient un 150 mm

Olympus diffère encore, et on multiplie par 2. Notre 100 mm devient donc un 200 mm.

Face a ce constat, les constructeurs, marque de votre appareil comme tiers, ont adapté leurs gammes optiques. Leur plages focales sont alors adaptées avec des valeurs réduites, et une monture souvent différente.

Grosso modo :

Canon dispose de deux gammes et montures différentes : EF et EF-S

Les EF (Electro-Focus)se montent sur tous les reflex de la gamme. Ce qui n'est pas le cas des EF-S (Electro Focus - Short back) qui ne pourrons se monter mécaniquement sur un "24x36"


A gauche, un "EF-S", a droite, un "EF"
Le cercle d'image est plus réduit sur l'EF-S et un dispositif
macanique (la grosse rondelle noire) empèche le montage
mécanique sur un "24x36", numérique comme argentique

 

Les EF-S voient leur valeurs focales adaptées. Par exemple, le grand angle "classique" en 24x36, le 16-35 mm devient un 10-22 ( 10x1.6 = 16 et 22x1.6 = 35(,2) ).

Nikon, quand a lui, permet en général le montage de sa gamme spécifiquement développée pour ses APS-C sur un capteur "24x36", au prix d'une perte de résolution. A confirmer suivant les modèles, bien entendu, cette donnée étant susceptible de varier.

Le statut de Sony, proposant également deux gammes conjointes, est a confirmer, je ne peux pas trop m'avancer, ne disposant pas des informations adéquates

Pentax quand a lui, n'offre pas a ce jour de reflex "24x36", remplacé par un moyen format numérique, le 645D. Deux mondes différents, ou aucune compatibilité réciproque n'est même enviseagable. Les objectifs actuels sont donc développés en adéquation avec les appareils photo numériques actuels.

Olympus, quand a lui, adapte sa gamme actuelle a son format.

Les opticiens tiers (Sigma, Samyang, Tamron, Tokina) distinguent leur gamme dédiées par un jeu de lettre. Par exemple, "DG et "DC" pour Sigma, désignent pour "DG" les objectifs "tous formats"', les "DC" sont dédiés aux "petits capteurs", etc... L'opticien ZEISS quand a lui, ne produit a ma connaissance que des optiques compatibles avec le 24x36, et utilisables de fait sur les APS-C.

A vérifier au cas par cas, idéalement, y aller avec votre boitier pour avoir certitude d'une compatibilité parfaite. Cela ne pose aucun souci dans toute boutique ayant pignon sur rue et serieuse et est a mon avis indispensable avant tout achat.

 

Nota : Le fait d'avoir "rogné" sur la taille des capteurs, et d'avoir réduit leur taille, n'est pas le seul fait de nous compliquer l'existence, mais a bel et bien une cause réélle, comme vous l'imaginez : la fabrication des capteurs, bien qu'en progrès constant, reste soumise a de sevères contraintes. Découpés dans de grandes "galettes" (appellées "wafer") de taille identiques, les capteurs sont soumis a de strictes vérifications de qualité. Or : plus il est produit de capteurs sur un même "wafer", plus on obtient des spécimens "valides", voir de spécimens "tout court" ! Et moins de pertes et "déchets" qui seront irrémédiablement détruits..... Et a l'inverse, plus le capteur est "grand", moins on en produit dans la même "galette" d'une part, et plus il y a de "déchets"

D'autres constructeurs, a l'image d'Olympus, ont choisi des tailles de capteur encores plus réduites, misant sur le traitement électronique après coup et un travail très soigné au niveau optique, pour obtenir des boitiers plus compacts. Si le coté "electronique" reste plus sollicité, au détriment parfois de certains points, pari réussi sur le point compacité :il n'est qu'avoir manipulé un agréable et efficace duo, hélas un peu méconnu, Olympus E-420 muni de son "pancake" 25 mm pour s'en convaincre !

 

 

- Les termes curieux - [ remonter en haut de page ]

Viennent a présent les termes curieux : APO, USM, SSM, IS, etc... etc...

Ils changent de manière récurrente variables. Il est difficile d'en faire un inventaire exhaustif, et il faudra vous rapprocher du constructeur concerné pour obtenir un décodeur sur mesure.

Il désignent en général :

  • La compatibilité avec les différents formats de boitiers numérique (voir ci dessus)
  • Le type de motorisation pour l'autofocus.
  • La présence ou non d'un stabilisateur d'image
  • Le type de traitement des lentilles
  • La "gamme" de l'objectif (Entrée de gamme, pro, expert ...)
  • Etc ...

A titre indicatif : les informations collectées, sous reserve :

Canon
Nikon
Olympus
Sony
Samyang
Sigma
Pentax
Tamron
Tokina
Stabilisateur d'image
IS
VR
N/A
N/A
N/A
OS
N/A
VC
?
Motorisation sonique (Autofocus)
USM
?
SWD
?
N/A
HSM
?
?
?
Petit capteurs uniquement
EF-S
DX
N/A
AF-DT
N/P
DC
DA
Di II
?
Tous capteurs
EF
FX
N/A
?
N/P
DX
FA
?
?
Bascule / décentrement
TS-E
PC-E
?
?
N/A
N/A
?
N/A
?

? : Inconnu / pas de retour d'informations/ attente retour d'informations
N/A : Non disponible (boitiers stabilisés, par exemple) ou non commercialisé
N/P : Non précisé : le constructeur n'a pas d'abréviation pour ce type de materiel

Il n'est pas précisé la notion de "tropicalisation". En effet, si certains constructeurs l'affichent clairement comme Pentax (WR) d'autres comme Canon sont plus "flous", en effet, les "serie "L" ne sont pas systèmatiquement "tropicalisés. Idem pour les lentilles traitées, qui ne désignent pas toujours clairement ce dont il s'agit.

Vraiment a voir au cas par cas. Si vous êtes perdu, vous pouvez me contacter, nous essaierons de décoder de concert :-)

 

- La distance de mise au point minimale - [ remonter en haut de page ]

Elle indique la distance minimale séparant la lentille frontale de votre sujet, et ou votre objectif pourra encore faire la mise au point.

Il y a plusieurs moyens de connaitre cette valeur en règle générale, sans avoir recours a la fiche technique. Elle peut être inscrite sur le fut de l'objectif ou sur la partie frontale entourant la lentille :


Distance de mise au point minimale : 25 cm
Notez la "petite fleur"... assez ambigu (est-ce voulu ?) mais ce signe
ne désigne en caucun cas formellement un objectif dit "macro ! celui
illustré ici n'en est pas un, par exemple...

Si votre objectif dispose d'une echelle de distance, tourner la bague de mise au point jusqu'a la valeur minimale affichée :


45 cm pour la distance minimale de mise au point de cet objectif

 

Ou vous réferer, si l'objectif en est équipé (cas de nombreux téléobjectifs), au limiteur de plage de mise au point :


1.2 metres de distance de mise au point mini

A retenir, elle est en général plus élevée sur les objectifs "de longue focale" ou "téléobjectifs", et plus réduite sur les "grand angles".

 

- Attention au terme "macro" ! - [ remonter en haut de page ]

A l'imager de la "petite fleur" citée plus haut, et qui peut prêter a confusion ... attention au terme "macro", parfois affiché sur les objectifs.

En effet, cela désigne pour les un une capacité a acceder a un rapport de grandissemment de 1/1 d'origine. Il s'agit de focales fixes dans la 99 % des cas, de très haute qualité optique et par la même assez couteuses.

Rien d'anormal, nous avons bien la affaire a un "objectif macro" comme cela s'entend de nos jours en général.


Cet objectif est un 100mm a focale fixe, estampillé "macro", car il permet
d'accéder au rapport de grandissemment 1:1 direct, sans accessoires
a sa distance de mise au point minimale (31 cm de la lentille frontale)

D'autres la possibilité d'atteindre ce rapport par le biais d'accessoires supplémentaires (tubes allonge par exemple). Il est impératif de se faire préciser ce point par votre revendeur, ces objectifs sont assez rares désormais, cela dit. Il s'agit également de focales fixes.

Et une troisième catégorie, certains zooms qui permettent une mise au point rapprochée, mais qui ne permet pas d'atteindre le rapport de grandissement de 1/1. Il s'agit dans ce dernier cas d'un argument, disons le tout net, plutôt... humm ....commercial, si on s'en réfère a la vraie notion de "macro" telle qu'elle existe a présent dans le language courant de la photo amateur, et vous n'obtiendrez pas du tout le même résultat qu'avec un objectif "macro" réel, plutôt des gros plans serrés.

 

- Le diamètre du filetage frontal - [ remonter en haut de page ]

C'est le diamètre du filetage vous permettant de visser différents accessoires (bouchons, mais aussi filtres, bonettes de grossissement ...).

Il s'exprime en millimetres et est en général marqué sur la partie frontale entourant la lentille.


Diamètre de la partie frontale : 58 mm .
Les accessoires restent de cout raisonnable

77 mm pour celui ci. Il est a craindre que
ses accessoires soient plus couteux

L'accessoire convoité devra, bien entendu, aborder le même diamètre de filetage. Et si vous avez plusieurs objectifs, dont le filetage est de diamètre différent, il peut être payant de prendre le filtre convoité dans la plus grande taille de vos objectifs et d'acheter un adaptateur réducteur pour l'employer sur les diamètres plus modestes.

 

- Conclusion - [ remonter en haut de page ]

Avec ces quelques bases, en éliminant les termes "satellites", j'espère que vous y verrez un peu plus clair dans le choix de votre futur objectif, ou du moins pour en "décoder" certaines parties grâce aux chiffres et abréviations, parfois absconds, qu'ils affichent !

Rappel et radotage : renseignez vous toujours auprès d'un revendeur qualifié, ayant pignon sur rue, en lui demandant conseil, quitte a payer un poil plus cher (et encore ...) car on achète pas un objectif a plusieurs centaines ou milliers d'Euros, comme un paquet de lessive, juste sur des "avis du net" qui ne sont qu'une vague base de fignolage, et sans au minimum essayer l'objet convoité ;-)

Autre point : méfiez vous des tarifs très, voir trop alléchants, visibles parfois sur des sites a l'étranger ou sites d'enchères.

Un bon objectif neuf, est bien plus couteux a produire qu'un boitier photographique. Aucun constructeur ne brade.

A l'heure du "tout jetable", un bon objectif qualitatif et prisé, d'occasion, a une valeur réelle (et une décote bien inférieure à celle d'un boitier photo pro vieux de 5 ou 6 ans) et personne ne brade non plus, vu que les valeurs sûres se vendent très, très bien et très, très vite.

D'ailleurs, acheter un objectif d'occasion ne devrait se faire qu'en boutique ou en main propres. La réparation d'un stabilisateur coute les yeux de la tête, une lentille frontale rayée ne se "dé-raye" pas...

A bon entendeur :D